Alors qu’elle vient récemment de prendre le contrôle du FMI (Fond Monétaire International), Christine Lagarde commence à évoquer certaines thématiques.

Parmi celles-ci, elle estime que l’économie mondiale est en train de rebondir de façon positive suite aux récents tumultes. Toutefois des déséquilibres subsistent. Les économies occidentales connaissent un rebond plutôt doux par rapport aux économies des pays émergents qui connaissent des taux de croissance largement supérieurs. Notamment concernant le Brésil, l’Inde et dans un autre registre la Russie. Ce rebond est réel si l’on compare la situation actuelle versus 2009, c’est-à-dire au moment où la crise était la plus forte. Les retombées ne cessent de se multiplier mais le climat général est optimiste pour la nouvelle directrice du FMI.

Le chantier grec continue d’avancer mais les autres pays européens (dont l’Allemagne en tête) attendent un signal fort de la part du peuple grec. En effet, les sommes perçues par le gouvernement grec viennent aussi de la poche des européens. L’aide qui est donnée aux Grecs coûtent donc de l’argent à chaque citoyen européen, d’où la nécessité de montrer patte blanche. L’Espagne quant à elle devrait s’en sortir sans trop de heurts, tout comme le Portugal. Toutefois, un nouveau plan de relance est évoqué concernant l’Irlande qui fut le premier pays touché par la crise en début d’année passée. Les pays émergents quant à eux connaissent une croissance idyllique car ils arrivent enfin au point de « rentabilité », c’est-à-dire à la présence d’une classe moyenne suffisante.