Le taux de sinistralité

jan 20th, 2009 | Categorie: Assurance

Le taux de sinistralité est un nombre dont la valeur est égale au quotient du rapport du coût des sinistres aux primes encaissées par une compagnie d’assurance. Comme les établissements d’assurance sont des sociétés fonctionnelles, leurs activités doivent pouvoir couvrir tous les frais y afférents. De plus, leurs ressources doivent être suffisantes pour assurer le bon fonctionnement de la société et la continuité des services proposés. Ce qui implique que le taux de sinistralité est nécessairement inférieur à 1. Pour être plus clair, les primes encaissées devraient être supérieures au remboursement (ou à la prise en charge) des sinistres. Le suivi du taux de sinistralité par les assureurs les amène à apporter une rectification des conditions générales d’assurance, du taux de remboursement ainsi que de leurs provisions techniques.

Ce suivi tient compte de la variabilité des facteurs de sinistralité. Un bas taux de sinistralité traduit une diminution des gains de l’assureur, donc un profit rentable du côté du bénéficiaire. Pour que celui-ci puisse tirer le maximum d’avantage, il est contraint de respecter certaines conditions régissant la clause d’assurance telles que la déclaration du sinistre et les formalités conjointes.

Impact de la déclaration du sinistre sur le taux de sinistralité
Lors de la survenue d’un sinistre, le souscripteur à un contrat d’assurance doit déclarer auprès de son assureur le sinistre qu’il a subi. Le délai de déclaration varie de 2 à 5 jours ouvrés à partir de l’apparition de l’évènement et selon ce qui a été convenu dans les clauses liant l’assureur à l’assuré.

Ce délai varie aussi selon la nature du risque. Le non-respect du délai de déclaration peut entraîner l’annulation de la prise en charge par l’assureur et a de ce fait un impact sur le taux de sinistralité. Une négociation peut toujours avoir lieu en cas de force majeure mais cette cause doit être justifiée.

Les autres éléments susceptibles d’influencer le taux de sinistralité
La déclaration du sinistre auprès de la société d’assurance n’est pas suffisante pour se faire couvrir. La garantie exige des formalités supplémentaires. Il faut, de ce fait, faire suivre la déclaration d’un maximum d’informations liées au sinistre.

Pour que l’assureur puisse évaluer le sinistre, il lui faut des informations exactes. Il convient alors d’indiquer la nature et les conjonctures liées au sinistre. Le dépôt de plainte à la gendarmerie est obligatoire et le récépissé doit faire partie des documents à fournir à l’assureur. Mais, certains sinistres, comme l’accident d’automobile, requiert l’expertise de l’assurance avant d’engager la démarche de remboursement des dégâts. L’établissement d’assurance mandate également un expert qui se chargera d’évaluer les dégâts, par exemple lors d’un sinistre du lieu d’habitation. Dans certaines conditions, il est possible que l’assuré engage lui-même un expert et l’assureur prendra en charge ses honoraires. Tous ces frais se répercutent bien évidemment sur le taux de sinistralité.

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